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Cancers gynécologiques et pelviens

Cancer de l’endomètre

L’endomètre est le revêtement intérieur de la paroi du corps de l’utérus, la partie de l’utérus où se déroule la grossesse. Le cancer de l’endomètre est la 4ème cause de cancer chez la femme en France.

Le cancer de l’endomètre est associé à plusieurs facteurs de risque dont l’obésité, le diabète, un traitement par tamoxifène ou, plus rarement, une prédisposition génétique.

Il peut être suspecté lorsque des symptômes sont apparus, comme en particulier des saignements vaginaux après la ménopause, ou en dehors des périodes de règles avant la ménopause.

 

Pour établir le diagnostic, une échographie du pelvis est d’abord réalisée pour déceler un éventuel épaississement de l’endomètre, une hypertrophie. Si cette anomalie est détectée, on réalise une biopsie, c’est-à-dire qu’on prélève un échantillon de l’endomètre afin de l’analyser.

C’est l’examen anatomopathologique de ce prélèvement qui permet de confirmer le diagnostic de cancer de l’endomètre. L’étendue de la maladie est ensuite déterminée grâce à des examens d’imagerie et en particulier par une IRM du pelvis et des ganglions lomboaortiques.

 

Le choix des traitements est adapté à votre situation, c’est-à-dire aux caractéristiques propres au cancer dont vous êtes atteinte. Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent pour discuter des meilleurs traitements possibles dans votre situation.

 

Les médecins recourent à quatre types de traitements pour les cancers de l’endomètre : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l’hormonothérapie.

La chirurgie est le traitement principal. Elle est en effet souvent réalisée pour les tumeurs localisées ou localement avancées, autrement dit les tumeurs limitées au corps de l’utérus, à l’utérus ou aux organes situés à proximité de l’utérus.

En général, la radiothérapie (curiethérapie et/ou radiothérapie externe) est utilisée pour compléter la chirurgie. La chimiothérapie et l’hormonothérapie sont parfois utilisées.

 

Cancer de l’ovaire

Les cancers de l’ovaire se développent à partir des cellules qui composent les ovaires. Dans 90 % des cas, c’est la surface externe des ovaires (cellules épithéliales) qui est touchée.

Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de son type histologique (type de cellules impliquées), de son stade (jusqu’où les cellules cancéreuses se sont-elles propagées ?), et de son grade, c’est-à-dire son degré d’agressivité.

Le choix des traitements est adapté à votre situation. Plusieurs médecins de différentes spécialités se réunissent pour évaluer les différentes options de traitements possibles dans votre cas, en prenant en compte les caractéristiques de la maladie, mais également votre âge et votre état de santé général.

 

Le traitement des cancers de l’ovaire repose principalement sur la chirurgie, qui vise à supprimer la totalité de la tumeur et de ses éventuelles extensions en dehors des ovaires. Dans la grande majorité des cas, il est recommandé de retirer les deux ovaires, les deux trompes de Fallope et l’utérus. D’autres organes proches des ovaires peuvent également être retirés si le cancer s’y est étendu. Des échantillons de tissus sont systématiquement prélevés à différents endroits de l’abdomen, afin de les analyser et de préciser le degré d’extension du cancer.

Dans des cas plus rares, une chirurgie conservatrice peut être envisagée. Elle consiste à laisser en place un ovaire, une trompe de fallope et l’utérus, afin de rendre possibles les grossesses ultérieures.

 

Une chimiothérapie peut être nécessaire, soit avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction, soit après la chirurgie, pour la compléter et limiter les risques de récidive.

 

Cancer du col de l’utérus

Le cancer du col de l’utérus est la 12e cause de cancer chez la femme. On estime à 2800 le nombre de nouveaux cas en France en 2011.

La cause principale du cancer du col de l’utérus est une infection persistante par un virus qui se transmet par voie sexuelle  le papillomavirus humain ou HPV (human papillomavirus).

Lorsque ce virus s’installe durablement au niveau du col de l’utérus, il peut provoquer des modifications de l’épithélium, on parle de lésions précancéreuses. Dans de rares cas, il arrive que ces lésions évoluent vers un cancer. Cette évolution est lente puisqu’un cancer apparaît généralement 10 à 15 ans après l’infection persistante par le virus.

Un cancer du col de l’utérus est suspecté si une anomalie est décelée lors d’un examen de dépistage (frottis cervico-utérin) ou si des symptômes sont apparus.

 

Pour établir le diagnostic, des prélèvements (biopsies ou conisation) sont réalisés au niveau des lésions. C’est l’examen anatomopathologique de ces prélèvements qui confirme le diagnostic de cancer du col de l’utérus. L’étendue de la maladie est ensuite déterminée grâce à des examens d’imagerie et en particulier par une IRM du pelvis.

 

Le choix des traitements est adapté à votre situation, c’est-à-dire aux caractéristiques propres au cancer dont vous êtes atteinte. Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent pour discuter des meilleurs traitements possibles dans votre situation Ils se basent pour cela sur des recommandations de bonne pratique. Ils peuvent également vous proposer de participer à un essai clinique.

Le traitement du cancer du col de l’utérus fait appel, selon l’étendue de la maladie, à la chirurgie, la radiothérapie externe, la curiethérapie et la chimiothérapie, utilisées seules ou associées.

 

La chirurgie est principalement utilisée pour traiter les tumeurs limitées au col de l’utérus, de moins de 4 centimètres. Elle consiste le plus souvent à retirer l’utérus, certains tissus et organes voisins et les ganglions lymphatiques.

La radio-chimiothérapie concomitante qui associe une radiothérapie externe, une curiethérapie et une chimiothérapie est le traitement de référence des tumeurs de plus de 4 centimètres et des tumeurs qui se sont propagées au-delà du col de l’utérus, dans le pelvis.

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